3 novembre 2013

C’est lui qui est notre paix

Prédicateur:
Passage: Ephésiens 2:11-22
Type De Service:

« C'est lui qui est notre paix »

L’actualité de ces derniers temps a été marquée par la libération des otages français. Et plusieurs médias ont rappelé le traumatisme par lequel les otages passent.

Après des mois de détention, séparés des siens et à la merci des ravisseurs, la transition est difficile.

J’entendais le témoignage d’Hervé Ghesquière sur France info qui parlait de son expérience d’otage pendant 18 mois. Il a été libéré en 2011. Une des choses qu’il affirmait, c’est qu’une fois libéré, dans un premier temps, il n’arrivait à parler que des choses positives. C’est par la suite et progressivement qu’il a commencé à parler de choses difficiles. Il reconnaît qu’aujourd’hui encore, il n’a pas tout dit des moments difficiles.

Dans notre passage, il est question du souvenir d’une aliénation et d’une hostilité passée.

Pourquoi ce rappel ? Pour le comprendre, il semble utile de faire un bref rappel.

L’apôtre Paul a débuté sa lettre en dévoilant le projet que Dieu s’est fixé en Jésus :

Son projet consiste à réunir toutes choses sous le règne de Jésus 1.10.

Dans la suite du chapitre 1, l’apôtre Paul a poursuivi en priant pour que ses auditeurs puissent voir cette espérance, comprendre la puissance qui a été à l’œuvre en Jésus dans sa résurrection, son exaltation, son règne.

Il y a deux obstacles majeurs à la réalisation du projet de réunification en Jésus. Il y a d’une part la mort spirituelle de chacun, la nécessité de la justice de Dieu. Il y a d’autre part leur aliénation et leur hostilité avec Dieu et les uns avec les autres.

Dans les versets 1-10, il commence par rappeler ce que les chrétiens étaient avant : morts spirituellement, esclaves de leurs passions, destinés à sa colère.

Dans les versets que nous avons lus, on découvre le deuxième obstacle, notre aliénation et notre hostilité vis-à-vis de Dieu et vis-à-vis des autres.

Face à ces deux obstacles, la puissance de Dieu a été à l’œuvre en Jésus-Christ.

On retrouve les mêmes séquences que dimanche dernier:

« Autrefois » (11) : voilà ce que vous étiez avant la venue de Christ.

« Mais maintenant » (13) : l’intervention qui change la donne.

« Ainsi donc » (19) : les conséquences du changement.

Je vous suggère le plan suivant pour parcourir ce passage.

1. Vous étiez loin, Jésus vous a rapprochés. (11-13)

2. Vous étiez ennemis, Jésus vous réunis dans un seul corps. (14-18)

3. Vous êtes donc désormais le peuple, la famille, le temple de Dieu. (19-22)

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1. Vous étiez loin, Jésus vous a rapprochés. (11-13)

Vous avez déjà pris l’avion pour vous rendre dans une destination lointaine ?

Lorsqu’on se rend à l’étranger, on est assez rapidement conscient qu’on n’est pas chez soi. C’est palpable dans les différences qu’on observe : les vêtements, de langage et toutes les autres distinctions culturelles. Il y a aussi le passage à la douane qui nous renvoie cette réalité-là. On est conscient d’être à l’étranger.

Mais même sans partir à l’étranger, on peut assez facilement se retrouver dans la peau de celui ou celle qui est exclu de certains droits.

Dans le climat actuel, avec une crise économique et des questions régulièrement posées par rapport à l’immigration, il serait facile pour une personne d’origine étrangère de se sentir exclue.

Même pour une personne de nationalité française mais qui viendrait des Dom-Tom, elle pourrait se sentir exclue, simplement dans le regard ou le sentiment que certaines différences sont accentuées.

Même en venant de France métropolitaine, on a entendu ces derniers jours les réactions des Bretons à la mise en place de l’éco-taxe. A tort ou à raison, ils ont aussi le sentiment d’être traités durement par le gouvernement, d’être rejetés.

En fait, on réalise qu’on peut tous se sentir dans la peau de la personne qui n’a pas autant de droit, se sentir exclu.

C’est le cas après un déménagement ou dans d’autres changements : études, travail, etc. A un moment ou à un autre, on rencontre quelqu’un qui était là avant nous. On est sensible à certaines paroles ou attitudes qui excluent.

A l’époque, une des divisions notables dans la perspective des Juifs, c’était justement le fait d’être Juif ou non-Juif. La grande division dans l’humanité à leurs yeux. Les différences étaient marquées : la circoncision pour les Juifs, le fait de ne pas manger certains aliments.

En lisant le verset 11, on constate que la majorité des auditeurs étaient composées de personnes d’origine non-Juive - le « vous », v. 11-13.

Verset 11

vous qui étiez autrefois les non-Juifs dans la chair, qui étiez traités d'incirconcis par ceux qui se disent circoncis et qui le sont dans la chair et par des mains humaines

Cette différence des Juifs pouvait leur donner un certain sentiment de supériorité qu’on entend dans le commentaire: « traités d'incirconcis par ceux qui se disent circoncis ».

Dans un premier temps, quelqu’un pourrait dire : « C’est pas une si grande différence que ça !! »

Mais être descendant d’Abraham, c’était être lié aux promesses faites à Abraham…

C’est une division importante. Regardez le verset 12 :

12vous étiez sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde.

Ça ne signifie pas qu’ils n’avaient pas de dieux ou même qu’ils vivaient sans espérance.

Mais que le Dieu vivant et vrai, la véritable espérance leur échappaient.

Pourquoi est-ce que l’apôtre Paul met ces choses par écrit?

Tout commence avec les termes « souvenez-vous ».

Est-ce que c’est pour leur dire en quelque sorte : ne vous réjouissez pas trop vite du message que je vous ai annoncé… Souvenez-vous, vous étiez exclus… Comme pour les redescendre… Voilà ce que vous étiez !

Non, comme la dernière fois, le but est inverse. Le souvenir doit les pousser à la reconnaissance et à l’émerveillement:

Comme la dernière fois, il y a un « mais » de taille…

13Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches, par le sang du Christ.

Pourquoi cette référence au sang de Christ ? Est-ce que son sang avait une vertu particulière ? Qu’est-ce que ça signifie ?

Cette référence au sang de Christ, on la retrouve ailleurs et on pourrait la résumer ainsi :

C’est une vie offerte de manière sacrificielle et violemment interrompue.

C’est l’équivalent d’une référence à la croix, le cœur de l’Evangile. C’est le rappel de l’œuvre d’un substitut. Jésus a accepté de vivre l’exclusion de la croix pour que nous soyons inclus par Dieu, rapprochés de lui alors que nous étions loin.

Les sentiments d’exclusion qu’on a mentionnés au départ, aussi forts soient-ils ne sont rien à côté de l’exclusion qu’on connaîtrait sans Jésus.

Bien entendu, si je ne réalise pas l’écart. Si je me dis par exemple

- que Dieu avait toutes les raisons de me faire bénéficier de ses promesses,

- ou alors si j’estime qu’il me donne simplement le petit coup de pousse dont j’avais besoin, mais que j’avais déjà ce qu’il fallait,

- que ma situation n’était pas si grave,

- que je n’étais pas pire qu’un autre,

- que ma manière de le voir et de voir ma vie n’avait rien d’une offense à sa personne,

alors effectivement, le souvenir ici n’aura pas beaucoup de profondeur. La reconnaissance ne sera pas prononcée, l’émerveillement non plus.

Mais si au contraire, je réalise :

-     que dans ma manière de vivre, j’avais tendance à centrer l’existence sur moi-même et sur mes choix.

-     que de le reléguant au second plan et à une discussion philosophique de temps à autre constituait une offense.

-     que de ne pas le reconnaître comme Dieu et de ne pas aimer celui qui soutient mon existence représente un véritable affront,

alors ma reconnaissance pour le rapprochement sera plus forte, plus profonde, plus belle.

2. Vous étiez ennemis, Jésus vous réunis dans un seul corps. (14-18)

On pourrait faire un petit jeu avec toutes les paires où il y a une hostilité forte entre les deux :

Israël – Palestine

Inde – Pakistan

Corée du Nord – Corée du sud

On pourrait penser aussi aux différents murs qui ont été érigés dans l’histoire :

La grande muraille de chine

Le d’Hadrien

La ligne Maginot

Le mur de l’Atlantique

Le mur de Berlin.

La barrière de séparation en Israël…

Alors qu’il est question d’un mur de séparation au verset 14, est-ce qu’il s’agit d’une référence au temple où les non-Juifs ne pouvaient pas entrer ? Possible. Certains exégètes le pensent (Stott), mais il est possible de le voir de manière figurative, le symbole de l’hostilité.

Devant ce genre d’hostilité, à quoi la paix va-t-elle ressembler ?

Est-ce que la paix sera le fait que chacun reparte avec des compensations ? Chacun venant à la table des négociations pour obtenir une liste de conditions.

Déjà, il faut comprendre la nature de l’hostilité, la nature de la paix.

-     C’est une paix complexe parce qu’à deux dimensions ; elle englobe à la fois le plan vertical, la relation avec Dieu, et le plan horizontal, la relation entre Juifs et non-Juifs.

Non, chacun ne repart pas avec ses conditions parce que cette attitude fait partie du problème : le fait d’être centré sur soi et hostile à Dieu et aux autres. La paix dont il est question ici est d’un autre ordre.

Si la paix est le thème central dans ces versets, l’acteur principal, c’est le Christ.

On peut aussi dire trois choses à son sujet sur la base de ces versets :

-     « C'est lui qui est notre paix » (v.14), autrement dit il l’incarne. Il la résume par sa personne. Il est le centre de cette paix. Autrement dit, il est incontournable pour que la paix soit opérée.

-     C’est lui qui agit pour la rendre possible. C’est lui qui a 15réduit à rien la loi avec ses commandements et leurs prescriptions, pour créer en lui, avec les deux, un seul homme nouveau, en faisant la paix, 16et pour réconcilier avec Dieu les deux en un seul corps, par la croix, en tuant par elle l'hostilité.

-     C’est Lui qui annonce cette paix aux uns et aux autres. 17Il est venu annoncer, comme une bonne nouvelle, la paix à vous qui étiez loin et la paix à ceux qui étaient proches

Une remarque :

Une chose que ce paragraphe révèle, c’est qu’on est passé du « vous » au « nous ». Autrement dit, ce ne sont pas seulement les non-Juifs qui ont besoin de cette paix avec Dieu, avec les autres. Le nouvel homme créé n’est donc ni Juif ni non-Juif. Ce n’est pas une assimilation au peuple Juif, ce n’est pas non plus un amalgame.

Non, c’est une troisième identité. Ceux qui expérimentent cette paix en Jésus deviennent membre d’une autre citoyenneté (1 Co 10.32), une troisième identité.

Et tout cela est rendu possible une fois encore dans l’union à Jésus-Christ. « en Jésus-Christ » 13, 15.

Dimanche dernier, on a déjà parlé de cette union à Jésus-Christ en terme de synchronisation. Ça semble utile de l’illustrer d’une autre façon. On parle pas mal de la difficulté de certaines entreprises en ce moment.

Et on réalise qu’une conséquence désastreuse pour toute l’entreprise vient du fait qu’un entrepreneur / PDG est obligé de mettre la clef sous la porte.

Cette décision a des répercussions pour toute l’entreprise.

Mais il y aussi la démarche inverse. On peut voir la situation d’une entreprise qui est racheté par un grand groupe. Une association qui donne plus de stabilité et possibilités pour l’avenir.

On peut le dire du mariage aussi. Se marier, avec le partage des biens, c’est devenir solidaire l’un de l’autre. Si l’un contracte des dettes, cela va avoir des conséquences pour le conjoint. A l’inverse, la prime ou les rentes de l’un vont profiter à l’autre.

Il y a une association.

Dans la position d’un représentant légal devant Dieu, Jésus a joué ce rôle-là pour les croyants et à leur bénéfice.

En Lui, par Lui, tout ce qui divisait est annulé. il a 15réduit à rien la loi avec ses commandements et leurs prescriptions,

Parce que Jésus a créé une nouvelle alliance remplaçant celle de l’AT, toutes les lois qui faisaient la distinction du peuple de Dieu ne sont plus effectives : la circoncision, le fait de manger telle ou telle nourriture.

N’est-ce pas ce que Jésus annonçait dans son enseignement déjà et lorsqu’il les réunit pour célébrer la Pâques.

Voici la nouvelle alliance en mon sang. Autrement dit, avec le changement d’alliance, les distinctions importantes jusque-là disparaissent, ce qui importe va être notre compréhension de Jésus et de son œuvre.

Comment appliquer ce passage ?

Christ est au cœur de cette paix rendu possible.

Si vous êtes chrétiens ce soir, quelle est la perspective de ceux qui vous observent ?

Est-ce qu’ils pensent par exemple que si vous êtes chrétiens, c’est parce que vous êtes meilleurs que les autres ? Parce que vous avez une vie plus rigoureuse ? Ou alors que simplement vous pensez être meilleurs que les autres ?

Est-ce qu’ils pensent que le christianisme consiste à mettre sa vie en règle ? Observer telle ou telle règle ?

De la même façon que nous avions besoin d’entendre que la paix avec Dieu et avec les autres vient de Christ, et dans l’union avec Lui, il nous est nécessaire de proclamer ce message de paix en Christ. Sinon, les gens se sentiront exclus pour les mauvaises raisons. Ce n’est pas parce que nous prétendons pouvoir nous élever vers Dieu. C’est parce que c’est lui notre paix.

Lever ce genre d’ambiguïté qui vient naturellement à l’esprit des gens.

3. Vous êtes donc désormais le peuple, la famille, le temple de Dieu. (19-22)

Le peuple de Dieu

On sait que l’apôtre Paul était Juif ; on sait aussi qu’il avait la citoyenneté romaine. A plusieurs occasions, il a utilisé le privilège lié à cette citoyenneté. Que ce soit à Philippes, à Jérusalem, à Césarée lorsqu’il demande à être jugé par César, un privilège convoité par beaucoup dans l’Empire. Mais l’appartenance qu’il met en avant ici, c’est au peuple de Dieu, un peuple composé de tous ceux qui vivent qu bénéfice de la paix que Jésus a offerte.

Cette citoyenneté est gratuite et pourtant elle offre une sécurité sans précédent.

Mais pas simplement le peuple de Dieu :

membres de la maison de Dieu.

La famille de Dieu

Être citoyen d’une nation, d’un peuple, c’est déjà un privilège, mais plus grand encore, c’est celui d’être membre de la famille de Dieu. Il a déjà parlé dans des termes liés à la famille du fait d’avoir été adopté dans la famille de Dieu (1.5).

La troisième métaphore est celle d’un temple, le temple de Dieu :

C'est en lui que, vous aussi, vous êtes construits ensemble pour être une habitation de Dieu, dans l'Esprit.

Le temple de Dieu

Le temple construit dans l’AT devait refléter la présence d’un Dieu saint tout. Même si Salomon reconnaît que l’univers entier ne pouvait contenir Dieu, c’était là que Dieu avait choisi de manifester sa gloire.

De ce temple, il est question de ses fondations, de sa formation, sa fonction.

On n’a pas le temps d’entrer dans le détail de l’explication, mais on peut retenir que la pierre qui donne toute la forme, la direction à la construction, c’est Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l'angle.

A moins d’être constamment liée à Jésus dans la sécurité qu’il offre, la construction ne sera pas bien formée ou alors la construction s’arrêtera.

C’est à Lui que nous devons être attachés, grâce à lui que nous pouvons grandir.

Et le glorieux message, c’est que c’est en nous, dans la communauté des croyants que Dieu choisit de révéler sa gloire.

Il n’est plus nécessaire de se rendre à tel ou tel endroit pour le rencontrer.

Quel chemin parcouru !

L’apôtre Paul a commencé en rappelant combien nous étions loin sans Christ. Il poursuit en affirmant dans un premier temps que nous avons été rapprochés de Dieu par Jésus.

Alors que nous étions ennemis, il nous a unis par le don de sa vie pour former un seul corps, un seul peuple.

Et ici on découvre que nous sommes devenus là même où Dieu a choisi de résider par son Esprit.

Individuellement et collectivement, les croyants sont le temple de Dieu.

Le privilège doit être apprécié.

Il serait facile de voir la réconciliation à Dieu comme une succession de changements personnels.

Et si ici à la RDS, on vivait cette dimension communautaire.

Quel défi dans une société marquée par un individualisme fort, un courant vers l’autonomie.

On pourrait évoquer la mobilité de chacun, le besoin de revoir les uns et les autres, il n’y a pas que l’église, mais le résultat est là, il y a une véritable difficulté à vivre cette valeur communautaire…

Est-ce qu’on sera surpris de savoir que certains souffrent de solitude ?

Il doit y avoir ici un encouragement à vivre différemment notre attachement à l’Eglise…

Mais il ya à mon avis aussi un encouragement pour chacun d’entre nous qui vivons ou allons vivre des exclusions ces prochains jours.

Chaque exclusion est l’occasion de se souvenir de notre aliénation par rapport à Dieu et de la manière par laquelle Il nous a rapprochés de Lui pour faire de nous un membre de son peuple, de sa famille, le lieu même ou il réside.

Je me souviens du témoignage d’un homme que j’ai rencontré quand j’étais à Londres. Il était parti comme missionnaire dans un pays d’Asie (Patrick McElligott, pendant 34 ans au Japon). Et durant les premières années, il a vécu très difficilement le fait d’être étranger. Il ne pouvait pas dire qu’il avait été mal accueilli, mais il ressentait fortement le fait de ne pas être de la même origine. Il voulait aimer les gens qu’il rencontrait, leur témoigner de la Bonne Nouvelle de Jésus.

C’est un sujet qu’il a longtemps apporté à Dieu dans la prière. Et un jour, il a pris conscience d’une chose qui l’a libéré dans sa manière de voir sa place parmi eux. Je suis un enfant de Dieu, il m’a racheté au prix de son Fils. Et le monde dans lequel je vis appartient à Dieu. Il est celui qui m’a fait, il est celui qui m’a envoyé, et en tant que son témoin, il me donne tous les droits d’être ici quel que soit le regard qu’on porte sur moi ou sur mes origines.

Pour ceux d’entre nous qui ont saisi l’importance de l’œuvre de Jésus, le rapprochement qu’il a opéré devrait nous pousser à la reconnaissance et à l’émerveillement, la confiance aussi.

A cause de cette paix, on sera prêt à rechercher cette paix avec d’autres.

A cause de cette sécurité, on n’aura pas peur d’être exclu.

A cause de cette présence de Dieu en nous, on n’aura pas à se sentir totalement déraciné.

Il est vrai que les croyants doivent aspirer à une patrie céleste, mais aujourd’hui déjà, ils peuvent se réjouir de sa présence en eux.

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